NARA
À l'heure où j'écris ces lignes, Nara, deuxième livre des Chroniques de Zi, sortira bientôt.
C'est une situation assez drôle pour moi que d'avoir été "victime", depuis quatre mois, de la curiosité des lecteurs. Je n'aurais jamais imaginé provoquer autant de frustration! De tous les côtés on exige la suite de Phelan; on me somme, presque, de la livrer...
Mais n'est-ce pas un peu le principe du suspens?
Nara, la princesse du titre éponyme, va donc véritablement apparaître dans ce deuxième tome. Elle y occupe une place prépondérante, et la gardera tout au long de la saga; c'est tout à fait volontaire. La fantasy demeure un genre assez machiste, où la référence absolue, qui est Le Seigneur des Anneaux, brille par son absence de véritable héros féminin. Les protagonistes importants y sont tous mâles! Dans cette fantasy "classique", les femmes sont reléguées aux tâches subalternes, ou consolent le guerrier. Mesdemoiselles, vous devez en concevoir un peu d'exaspération. Eh bien, Nara va vous venger au centuple. Elle en remontre à tous, et elle devient instantanément aussi essentielle aux Chroniques de Zi que le sont Phelan et Turi, ou l'affreuse Arlana.
Ce volume sera aussi féministe que trépidant!
Le deuxième volet voit aussi la trame classique du premier tome se fissurer. Ainsi que je l'avais désiré, nous glissons de l'univers devenu banal des sorcières, des châteaux et des princesses vers quelque chose... d'inhabituel. On commence, à travers les souvenirs de la jeune fille aux abois, à découvrir l'univers de sa naissance, à des années-lumière du conte classique, et qui formera avec ce dernier un cocktail au goût inédit.
Nara n'est pas blanche, ce qui est malheureusement peu fréquent dans l'univers fantasy d'Hollywood, où l'on "place" souvent un Noir ou un Asiatique dans la distribution pour remplir le quota, sans jamais qu'il s'agisse du premier rôle... Les Chroniques de Zi offrent même de l'inédit en ce domaine, car si les Trois Vagues évoquent la Polynésie, Nara a une coupe de cheveux afro à la Angela Davis.
La série offre toujours un travail très poussé sur les couleurs des décors et des créatures magiques, pour offrir aux lecteurs un univers bariolé, merveilleux. C'était, depuis le début, mon idée: introduire dans le monde ultra-rebattu du conte et de la fantasy des éléments qui y sont normalement tout à fait étrangers. Les paysages, le bestiaire, les coutumes, tout aux Monts Jaunes et plus encore aux Trois Vagues diffère de ce qu'on trouve dans les récits du genre. Et cela ira en s'accentuant à mesure que progressera la saga. Les monstres immenses ou minuscules que j'y ai créés ne ressemblent à rien de ce qu'on a déjà vu dans ce type de littérature. Mais plutôt que de vous faire l'article, je préfère vous en laisser juges.
Enfin, puisque beaucoup d'entre vous liront ces lignes avant d'avoir eu Nara entre les mains, je suis obligé de taire d'autres inventions, d'autres personnages, qui ont également une grande place dans le récit, mais que je vous laisse découvrir. Je me contenterai de dire que les lectrices en seront probablement plus amusées que les lecteurs, sauf si ces derniers ont le sens de l'humour...
Bonne lecture!
À l'heure où j'écris ces lignes, Nara, deuxième livre des Chroniques de Zi, sortira bientôt.
C'est une situation assez drôle pour moi que d'avoir été "victime", depuis quatre mois, de la curiosité des lecteurs. Je n'aurais jamais imaginé provoquer autant de frustration! De tous les côtés on exige la suite de Phelan; on me somme, presque, de la livrer...
Mais n'est-ce pas un peu le principe du suspens?
Nara, la princesse du titre éponyme, va donc véritablement apparaître dans ce deuxième tome. Elle y occupe une place prépondérante, et la gardera tout au long de la saga; c'est tout à fait volontaire. La fantasy demeure un genre assez machiste, où la référence absolue, qui est Le Seigneur des Anneaux, brille par son absence de véritable héros féminin. Les protagonistes importants y sont tous mâles! Dans cette fantasy "classique", les femmes sont reléguées aux tâches subalternes, ou consolent le guerrier. Mesdemoiselles, vous devez en concevoir un peu d'exaspération. Eh bien, Nara va vous venger au centuple. Elle en remontre à tous, et elle devient instantanément aussi essentielle aux Chroniques de Zi que le sont Phelan et Turi, ou l'affreuse Arlana.
Ce volume sera aussi féministe que trépidant!
Le deuxième volet voit aussi la trame classique du premier tome se fissurer. Ainsi que je l'avais désiré, nous glissons de l'univers devenu banal des sorcières, des châteaux et des princesses vers quelque chose... d'inhabituel. On commence, à travers les souvenirs de la jeune fille aux abois, à découvrir l'univers de sa naissance, à des années-lumière du conte classique, et qui formera avec ce dernier un cocktail au goût inédit.
Nara n'est pas blanche, ce qui est malheureusement peu fréquent dans l'univers fantasy d'Hollywood, où l'on "place" souvent un Noir ou un Asiatique dans la distribution pour remplir le quota, sans jamais qu'il s'agisse du premier rôle... Les Chroniques de Zi offrent même de l'inédit en ce domaine, car si les Trois Vagues évoquent la Polynésie, Nara a une coupe de cheveux afro à la Angela Davis.
La série offre toujours un travail très poussé sur les couleurs des décors et des créatures magiques, pour offrir aux lecteurs un univers bariolé, merveilleux. C'était, depuis le début, mon idée: introduire dans le monde ultra-rebattu du conte et de la fantasy des éléments qui y sont normalement tout à fait étrangers. Les paysages, le bestiaire, les coutumes, tout aux Monts Jaunes et plus encore aux Trois Vagues diffère de ce qu'on trouve dans les récits du genre. Et cela ira en s'accentuant à mesure que progressera la saga. Les monstres immenses ou minuscules que j'y ai créés ne ressemblent à rien de ce qu'on a déjà vu dans ce type de littérature. Mais plutôt que de vous faire l'article, je préfère vous en laisser juges.
Enfin, puisque beaucoup d'entre vous liront ces lignes avant d'avoir eu Nara entre les mains, je suis obligé de taire d'autres inventions, d'autres personnages, qui ont également une grande place dans le récit, mais que je vous laisse découvrir. Je me contenterai de dire que les lectrices en seront probablement plus amusées que les lecteurs, sauf si ces derniers ont le sens de l'humour...
Bonne lecture!